Un électricien de troisième génération développe une entreprise de sciage dans l’Ohio, aux États-Unis
Installé à Cincinnati dans l’Ohio, Paul Gangloff est un électricien qui s’est reconverti en scieur et a monté sa propre entreprise de sciage, Riverside Logging and Sawmill. La nouvelle entreprise de Paul s’est développée jusqu’à devenir une affaire familiale prospère, qui a permis de réunir la famille.
D’électricien à scieur
Paul représente la troisième génération d’une famille d’électriciens. « Mon grand-père a créé une entreprise en 1945 : Riverside Electric », raconte Paul.
Cependant, Paul s’est découvert une passion pour le travail du bois. Il a ainsi décidé de monter sa propre activité d’exploitation forestière et de sciage.
« Nous avons décidé de conserver la marque et le nom Riverside, et c’est ainsi que nous nous sommes décidés pour Riverside Logging and Sawmill. » Cependant, Riverside Electric Incorporated fait toujours partie de la famille et cette entreprise est aujourd’hui dirigée par sa fille Christa.
« Riverside Logging and Sawmill est née alors que j’écumais la route I-74, raconte Paul. En passant devant les locaux Wood-Mizer à la sortie de Batesville, j’ai voulu voir ce qu’on y faisait. J’ai toujours aimé trafiquer le bois et, si c’était à refaire – et si je n’étais pas né dans une famille d’électriciens, je serais sûrement devenu menuisier, car j’adore travailler le bois. »
Paul a discuté avec sa femme de son idée d’acheter une scierie Wood-Mizer. « Ma femme m’a dit : “Écoute, je te connais, tu vas vouloir acheter la plus petite de toutes leurs machines. Je t’en prie, ne fais pas ça. Achètes-en une assez grosse pour qu’elle te serve dans le futur, parce que je sais bien que tu ne vas pas tarder à en vouloir une plus grosse.” »
En dépit de ce bon conseil, Paul a suivi son idée et est allé acheter une scierie mobile LT15. « La LT15 était parfaite et je l’ai fait tourner pendant deux semaines, puis je suis parti faire de l’élagage et j’ai commencé à avoir des billes qui ne passaient pas dans la LT15 », confesse Paul. Il est alors retourné voir sa femme et lui a expliqué qu’il allait avoir besoin d’une plus grosse scierie. « Elle m’a dit : “Je le savais ! Je savais que tu allais faire ça.” » Ils ont alors acheté une scierie hydraulique LT50SUPER [l’équivalent de la LT40 en Europe] et, plus tard, Paul a complété avec une scierie industrielle WM1000, capable de scier de très grosses billes, jusqu’à 170 cm de diamètre.
Riverside s’agrandit
Avec deux scieries, l’activité a commencé à foisonner. « J’étais toujours très investi dans la partie électricité de l’affaire familiale et j’avais cependant besoin de quelqu’un à temps complet pour le sciage. » Ainsi, un nouveau venu a intégré Riverside en la personne de Richie. « Richie est ici, maintenant, sans doute depuis plus d’un an. Il fait un boulot formidable », affirme Paul.
En dépit de la courte période que cela représente, Paul et Richie constituent une équipe soudée. « Paul me fait penser à mon père, qui nous a quittés, maintenant. J’aime vraiment travailler avec lui, et nous apprenons beaucoup ensemble », déclare Richie.
Chez Riverside, chaque jour est différent. « Le travail quotidien peut varier énormément. Certains jours, nous avons un tas de billes dans la cour, nous en choisissons certaines, et je les débite à mon idée. D’autre fois, nous avons la visite d’un client qui désire du bois à des cotes précises de débit. Certains jours je passe du temps à travailler avec la SlabMizer, et d’autres, je me retrouve sur la WM1000 avec un tronc d’un mètre quarante de diamètre », explique Richie.
« Nous travaillons sur commande, c’est vraiment le cœur de notre activité et, entre les commandes, nous scions aussi du bois pour nos propres projets ou pour avoir certains produits au catalogue », déclare Paul.
L’idée maîtresse, chez Riverside, est d’utiliser des arbres qui iraient normalement au rebut. « Notre entreprise ne fait pas d’abattage. Nous utilisons des bois qui sont déjà couchés. On aime se dire qu’on réaffecte ces bois pour en faire quelque chose de cool. En tous cas, c’est mieux que de voir ces arbres abattus qu’on laisse pourrir ou dont on fait de la plaquette. On joue avec et on s’émerveille de chaque pièce qu’on débite », ajoute Paul.
L’ensemble des équipements Wood-Mizer permet à Riverside d’aller au-delà du simple sciage de bois d’œuvre. « Nous avons investi dans une déligneuse et une raboteuse l’année dernière. Ç’est vraiment génial car maintenant on peut faire bien plus que simplement scier. On peut vraiment travailler le bois jusqu’au produits finis », déclare Paul.
L’avenir du sciage
Wood-Mizer a aussi contactés Riverside à propos d’un projet en lien avec la réflexion et l’expertise que Paul et son entreprise ont à offrir. « Un gars de chez Wood-Mizer, qui habite à Blue Ash pas loin de chez nous, juste en haut de la colline, est venu nous voir un jour et a fait le tour de notre installation. On a causé, et il nous a demandé si ça nous intéresserait de faire des démonstrations d’une nouvelle machine », explique Paul. Il s’agissait de la scierie mobile LT15WIDE alimentée par batterie – une première dans le domaine.
« Quand la scie est arrivée, j’ai jeté un coup d’œil aux batteries et je me suis mis à rigoler : “Vraiment, on va scier du bois avec ça ?” Mais je n’en suis pas revenu quand j’ai débité ma première bille. Ce truc a vraiment la patate. Au bout de quelques passes, on a été vraiment fascinés et, depuis, je suis tombé amoureux de cette machine. C’est une machine extraordinaire », reconnaît Richie.
« La LT15 à batterie est une vraie bête de travail, on l’adore ! C’est vraiment du beau matériel. Ce sera notre prochain achat, aucun doute là-dessus », explique Paul.
Famille et sciage
L’activité de sciage de Paul a dépassé le simple cadre professionnel et a débordé sur sa vie de famille. Il est reconnaissant, chaque jour, de la façon dont le sciage a rassemblé sa famille. « Grâce à cette entreprise familiale dans laquelle je me suis investi depuis le début, je profite au maximum de la possibilité de pouvoir embrasser ma fille tous les jours quand j’arrive au travail. Je suis un homme de famille, j’adore ma famille, mes enfants, mes petits-enfants. »
Récemment, Paul a décidé de construire une cabane dans un arbre au bord de la crique, parce que c’est l’endroit où ses petits-enfants aiment jouer quand ils viennent le voir. « En général, je travaille plus sur ces projets pendant l’automne et l’hiver, quand le reste de l’activité est plus calme. L’ensemble fait 6 m sur 12, ce qui fait une plateforme de 72 mètres carrés sur laquelle la cabane occupe environ 65 mètres carrés. On lui a fait un bardage en cèdre, c’est superbe. Ça va être chouette quand elle sera finie. »
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