Au Canada, un adolescent lance son entreprise de sciage
Du haut de ses 17 ans, Max a déjà appris l’art du sciage sur une scierie manuelle d’entrée de gamme. Tout récemment, Max est passé sur une scierie mobile avec hydraulique Wood-Mizer LT40 et a lancé son activité de sciage dans le New Brunswick au Canada.
Qui se souvient de ses jeunes années adolescentes et de la période d’insouciance qu’elles représentaient ? Lycéen, sans crédits bancaires, avec du temps pour traîner avec les copains et faisant des petits boulots ici et là pour gagner un peu d’argent de poche ? Auriez-vous envisagé d’avoir votre propre scierie avec comme plan de lancer une activité florissante de sciage à façon ?
Originaire de la province canadienne du New Brunswick, Max Smith est déjà scieur à 17 ans. Il a appris l’art du sciage ces dernières années sur une scierie manuelle d’entrée de gamme. Avec cette passion grandissante, il a aussi souhaité améliorer sa scierie. C’est ainsi que Max a pris contact avec Wood-Mizer Canada et a versé un acompte pour une scierie mobile équipée hydraulique.
Durant l’équivalent de son année de première (11th grade au Canada, ndt), Max a enfin reçu le coup de téléphone qu’il attendait, lui disant qu’il avait la possibilité d’acheter une scierie Wood-Mizer LT40 neuve, avec un moteur diesel plus puissant et un système hydraulique plus avancé, qui venait tout juste de sortir sur le marché. Comme on peut facilement le deviner, Max est rentré chez lui avec sa scierie mobile hydraulique LT40.
Lorsque le technicien Wood-Mizer est arrivé à l’atelier de Max pour la formation initial, il s’imaginait trouver la machine flambant neuve attendant d’être démarrée. À la place, il a trouvé une large pile de chutes de bois, des billes de cèdre attendant de passer sur la machine et plus de trois cents poteaux (en section de 100 mm sur 2 450 mm de long), ainsi qu’un gros tas de copeaux de cèdre. Il remarqua aussi que la machine affichait déjà 24 h au compteur. Sachant qu’il devait donc s’agir de la formation initiale !
Après avoir présenté les protocoles de sécurité de la machine, les conseils d’entretien, les astuces de sciage et les avantages de l’hydraulique, le formateur a observé le jeune scieur prendre les commandes. De toute évidence, son expérience sur sa précédente scierie l’avait préparé à cette machine de production avancée. Même sa prise en main du système hydraulique semblait déjà expérimentée pour un débutant. Ses connaissances du système Accuset étaient impressionnantes d’autant qu’il était très attentif à ne faire que le minimum de déchets sur ses coupes.
Chris, le père de Max, nous a alors expliqué que son fils avait un esprit d’entrepreneur depuis sa plus tendre enfance. Avec de nombreux clients sur liste d’attente pour des coupes, des jardiniers-paysagistes s’arrête aussi pour acheter du paillis de cèdre en big bags à un entrepreneur très jeune mais avisé. Ainsi, même si Max n’a sa scierie que depuis quelques semaines, il prévoit déjà d’ajouter une déligneuse, une raboteuse-moulurière et, peut-être, un séchoir à bois en contrebas de la route.
Max sert aussi d’inspiration à son ami d’enfance, Hudson Gleenie, 16 ans. Hudson conduit un petit tractopelle qui permet d’acheminer les billes de cèdre. Il décharge aussi les coupes et les empile proprement. Ils commencent ainsi leurs journées avec le levé du soleil et travaillent jusqu’à ce que tout soit fait.
C’est donc un scieur incroyable qui vient de rejoindre la grande famille Wood-Mizer. Les deux amis, Max et Hudson, devraient représenter une véritable inspiration pour tous les jeunes qui envisagent de relier le travail du bois et de leur profession.
Nous souhaitons à Max et Hudson une belle et longue amitié ainsi que beaucoup de succès et de belles perspectives pour les années à venir.
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