Modernisation d'un atelier de charpente et de menuiserie centenaire

C'est à l'aide d'une raboteuse-moulurière MP360 que cet atelier de charpentier empreint d'histoire a décidé d'améliorer les capacités et la précision de sa production.

C'est dans un très beau bâtiment, qui contemple presque 100 ans d'histoire de sciage et de charpente, que l'entreprise Montagebau Keller vient de réussir à combiner expérience et savoir-faire ancestral avec l'innovante machine à bois de Wood-Mizer. Situé à Gartow, dans le sud-est de la Saxe, le bâtiment industriel – classé aux Monuments historiques – est utilisé depuis 1923 comme scierie et comme atelier de charpente.

Moritz Kollenrott, charpentier chef d'équipe chez Montagebau Keller, explique que « le bâtiment à colombages a été construit dans le style traditionnel de la région et qu'il est classé aux Monuments historiques. Les combles renferment même le moteur à vapeur d'origine qui permettait d'alimenter tout le village en électricité. »

Le bâtiment est vraiment remarquable – il est rempli de vieux outils de charpente et d'Histoire. Pendant de nombreuses décennies, l'ancien propriétaire a permis à un grand nombre de charpentiers de vivre, de travailler, d'apprendre leur métier sur le site de l'atelier. Encore aujourd'hui, on trouve un peu partout des traces de la vie et du travail de ces artisans.

« Quand je suis arrivé ici pour la première fois, j'ai cru que je venais d'entrer dans un musée », raconte Moritz Kollenrott. « Et, même si je travaille ici depuis maintenant huit ans, je continue de découvrir des coins et des recoins. C'est vraiment amusant de travailler ici ! »

Pendant plus de 14 ans, Montagebau Keller a produit toutes sortes de choses allant des meubles, des fenêtres, des portes, des escaliers aux abris de voiture. Jusque récemment, l'entreprise travaillait à l'ancienne avec de vieilles machines pour la production, mais la demande croissante a dépassé les capacités des équipements existants.

La production de planches demande une grande précision dans les dimensions et les vieilles machines de l'atelier ne répondaient plus suffisamment bien à ce besoin. Ainsi, la décision a été prise de remplacer quelques-unes des machines les plus anciennes par le récent modèle de raboteuse-moulière MP360 de Wood-Mizer. Depuis son installation, la raboteuse-moulurière a significativement amélioré la productivité de l'atelier.

« Nous produisons des planches dans des dimensions allant de 15 x 30 mm jusqu'à des poutres plus larges en 140 ou 160 mm de section. Avant cela, il nous était difficile de coller exactement aux dimensions voulues, mais, avec cette nouvelle raboteuse-moulurière, le résultat est vraiment précis et les angles parfaitement à 90°. La MP360 est vraiment fiable et précise », explique Moritz Kollenrott.

La MP360 rabote et moulure sur les quatre faces en une seule passe, cela a vraiment permis d'accélérer les rythmes de production de l'entreprise.

« La MP360 nous fait vraiment gagner beaucoup de temps et d'énergie. Avant, il nous fallait une journée entière pour produire un abri de voiture ; aujourd'hui, cela ne nous demande pas plus de trois heures », constate Moritz Kollenrott.

Ce que Moritz Kollenrott apprécie plus particulièrement à propos de la raboteuse-moulurière, c'est la diminution de la manutention, le rendement accru, et la possibilité de passer des éléments larges sur une seule machine.

« Les planches que nous passons dans les machines font généralement 6 à 8 m de long… Elles sont larges, longues et vraiment lourdes. Les bouger d'un poste à un autre était vraiment fatigant et prenait beaucoup de temps. Maintenant que nous pouvons passer toutes ces pièces sur une seule machine, notre travail est devenu beaucoup plus simple et agréable », explique-t-il.

« J'ai choisi le métier de charpentier pour pouvoir travailler avec de belles machines, un matériau polyvalent qui sent bon et dont le toucher est agréable. En plus, j'ai la chance de travailler dans un endroit historique assez unique et d'utiliser des équipements de dernière génération. Il est difficile de trouver un meilleur job que le mien », conclut-il.