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Histoire de la scierie LT40 : les améliorations du moteur de tête

Histoire de la scierie LT40 : les améliorations du moteur de tête

Le moteur de tête de la scierie est l’un des composants les plus importants : c’est lui qui fournit la puissance nécessaire pour un sciage de qualité. Les moteurs installés sur les premières scieries LT40, au début des années 1990, étaient économiques et relativement robustes. Ils étaient surtout parfaitement adaptés au faible poids et au format compact d’une scierie mobile. La scierie LT40, équipée d’un moteur de tête à la fois solide et simple à utiliser, a ouvert une nouvelle voie dans la fabrication de scieries. En clair, elle surclassait les scies à cadre stationnaire utilisées dans les scieries à cette époque, qui étaient lourdes, peu pratiques, avec une productivité toute relative.

Une scierie typique de la fin des années 1980 s’appuyait sur l’utilisation d’une scie à cadre stationnaire, lourde et vétuste, qui ne permettait pas une bonne productivité pour du bois d’œuvre. Le coût économique généré par l’exploitation était élevé, de même que l’impact environnemental. Les moteurs généralement utilisés à l’époque consommaient beaucoup d’énergie, dont une grande partie partait en copeaux et en sciure. Ces moteurs, généralement électriques, étaient surdimensionnés, avec des radiateurs de refroidissement caractéristiques qui leur donnaient un aspect puissant malgré une puissance délivrée relativement faible par rapport à leur taille impressionnante.

C’est avec l’arrivée des moteurs installés sur les scieries LT40 que l’on a vu un changement radical s’opérer et de nouvelles perspectives s’ouvrir. En dépit de leur petite taille, ces moteurs délivraient une puissance suffisante en ne consommant que peu de carburant, et ils étaient faciles à utiliser. C’était la solution idéale pour obtenir des scieries mobiles légères et compactes, destinées à transformer les billes en bois d’œuvre sur n’importe quel site de proximité. Avec un moteur de tête adapté et fournissant une puissance limitée mais suffisante, la lame de scie à ruban étroit débitant la bille pouvait aisément sortir des planches parfaitement planes. Peu importait qu’il s’agisse de bois dur, d’une bille de diamètre élevé, ou que le travail se fasse dans un climat rude.

 

 

L’arrivée des moteurs thermiques sur les scieries LT40

Les premières scieries LT40 arrivées en Pologne dans les années 1990 étaient équipées de moteurs à essence fournis par l’entreprise américaine ONAN. Il s’agissait de moteurs boxer à deux cylindres avec un grand volant en fonte, qui délivraient 24 CV. Ces moteurs avaient la réputation d’être solides et fiables. Leur architecture et leur utilisation étaient simples, et ils fonctionnaient bien sans regard des conditions climatiques.

En 1992, la gamme s’est élargie avec l’option d’un premier moteur diesel ACME Motori. Ce moteur italien délivrait 20 CV, mais il n’a pas rencontré un grand succès auprès des clients en raison de pannes et de dysfonctionnements à répétition. « Les moteurs ACME Motori avaient peut-être belle allure car ils étaient compacts mais ils ne faisaient pas l’affaire pour des scieries. Ils étaient conçus avant tout pour équiper des engins de construction, tels que des générateurs électriques ou des machines à projeter des enduits, donc pour un travail stable et continu. Sur une scierie, ce moteur fonctionnait bien à vitesse faible mais, une fois que la lame était engagée et que le moteur commençait à travailler en charge, il perdait toute sa constance », explique Robert Fret, spécialiste expérimenté du service client.

La gamme des moteurs thermiques s’est élargie en 1996 avec l’introduction de moteurs diesels italiens Lombardini, disponibles en versions 30 et 40 CV. Ces moteurs nécessitaient plus d’entretien et de soins durant leur utilisation, et ils n’eurent que peu de succès auprès des clients. Leurs principales faiblesses étaient la surchauffe fréquente de la tête et le mauvais fonctionnement du système d’injection du carburant.

En 2000, les scieries Wood-Mizer ont intégré les moteurs diesel du Japonais Kubota, qui sont rapidement devenus populaires parmi les utilisateurs. Ces moteurs étaient dotés d’une structure simple, ils étaient fiables et fonctionnaient sans problème dans presque toutes les conditions climatiques. Les roues dentées et l’arbre à cames permettaient à l’utilisateur de ne plus avoir à se soucier de l’entretien. « Lorsque nous avons commencé à proposer les moteurs Kubota, tous nos problèmes concernant les unités principales ont disparu. Sur les 20 dernières années, je ne me rappelle que deux cas de panne majeure du moteur ayant été signalés à notre département », déclare Dariusz Kujawa, directeur du service client chez Wood-Mizer depuis le début des années 1990. En raison du durcissement des normes sur les émissions, les moteurs Kubota D33 et D42 ne sont plus proposés au sein de l’UE. En revanche, ils sont encore vendus en Asie et en Afrique. Ces dernières années, les moteurs de tête des scieries LT40 ont généralement été fournis par Kohler, un fabricant de moteurs thermiques fiables et résistants.

 

 

Les moteurs électriques sur les scieries LT40

Les premiers moteurs électriques installés sur les scieries LT40 sont arrivés sur le marché européen en 1991 et ont progressivement gagné en popularité auprès des utilisateurs. Les moteurs de l’Américain Baldor (11 kW), avec un mécanisme de démarrage classique, avaient la réputation d’être solides et fiables, et relativement puissants pour leur petite taille. « Les premiers moteurs électriques de Baldor ont impressionné nos clients. Ils étaient légers et compacts, avec un bloc principal lisse sans radiateur. Les gens n’arrivaient pas à croire qu’un si petit moteur puisse délivrer tant de puissance », se rappelle Robert Fret.

Les scieries LT40 du début des années 1990 dotées du moteur électrique triphasé était couplée à une installation 12 V, utilisée pour alimenter le mécanisme d’avancée de la tête de scie et les fonctions hydrauliques du banc. En pratique, cela signifiait que si la scierie était équipée d’un moteur de tête en courant alternatif, elle avait toutefois également besoin d’une batterie 12 V et d’un alternateur pour sa charge. « C’était un sujet de discussion pour nos clients, parce qu’ils n’arrivaient pas à comprendre pourquoi une scierie dont le moteur principal était électrique avait en plus besoin d’un alternateur », explique Robert Fret.

Dans les scieries LT40 du début des années 1990, la plaque de base supportant le moteur de tête était universelle, ce qui permettait au propriétaire de passer du moteur thermique au moteur électrique s’il estimait pouvoir en tirer plus d’économies. Il était courant, à l’époque, de passer d’un moteur thermique à un moteur électrique (ou vice-versa, suivant les besoins), et les employés du service client intervenaient souvent pour les utilisateurs. Ce changement du moteur de tête se faisait en seulement deux heures, et le propriétaire de la scierie pouvait aussi bien le faire lui-même.

La transition complète vers l’alimentation en courant alternatif sur la LT40 a seulement été opérée en 1998 et a constitué une amélioration technique majeure de la scierie. Cette évolution a permis de passer sur une installation électrique unifiée de 380 V, sans alternateur ni batterie. La nouvelle configuration a amélioré le fonctionnement du système hydraulique et a permis l’introduction de nouvelles fonctions. Dans les versions en courant alternatif de la LT40, et contrairement aux versions en courant continu, il n’était pas nécessaire de graisser les connecteurs des interrupteurs à tambours – une évolution appréciable du point de vue de l’opérateur.

 

 

Alors, moteur thermique ou moteur électrique ?

Si les premières scieries LT40 fabriquées aux États-Unis étaient équipées de moteurs thermiques, les clients de certains pays européens préféraient les moteurs électriques. Le parti-pris de base des concepteurs de la scierie LT40, Don Laskowski et Dan Tekulve, était de créer une machine légère et compacte qui permettrait de scier du bois n’importe où, et, de ce point de vue, l’emploi d’un moteur thermique était entièrement justifié. De plus, les distances géographiques sont plus importantes aux États-Unis qu’en Europe, la densité démographique dans les villes et les villages est différente, et les prix de l’essence sont toujours plus modérés.

Cependant, la situation dans certains pays d’Europe (par exemple, en Pologne) n’était pas la même. Les utilisateurs de scieries travaillaient souvent à proximité d’habitations d’où ils pouvaient tirer des câbles électriques et « emprunter » le courant aux voisins. Le moteur électrique Baldor était connu pour sa structure simple et ses exigences minimes en matière d’entretien, à la différence d’un moteur à essence qui nécessitait de changer régulièrement l’huile et les filtres. De nombreux clients ont décidé d’acheter une scierie LT40 à moteur électrique en sachant qu’ils devraient transporter des rouleaux de câbles d’alimentation là où ils voulaient travailler.

 

 

L’offre actuelle

Les scieries Wood-Mizer LT40 sont aujourd’hui proposées dans des versions thermiques ou électriques, avec différentes options de puissance. Le futur propriétaire peut choisir librement l’option de puissance la plus adaptée à ses besoins de sciage et choisir entre les versions électriques en 11, 15 ou 18,5 kW, les moteurs Kohler à essence 14-38 KM ou le moteur diesel Kubota D25.

Il convient de rappeler le mécanisme exceptionnel de transmission de puissance, qui se distingue de celui des autres scieries de la gamme. Celui-ci est séparé du compartiment de la lame pour le protéger de la saleté et de la sciure produites lors du sciage. La transmission de puissance de l’arbre du moteur de tête sur le volant de lame se fait par une solide courroie de transmission couplée à un mécanisme d’embrayage (embrayage manuel standard pour engager la lame ou, en option, embrayage automatique contrôlé électroniquement).