Revitalisation de la Roumanie rurale : comment une entreprise familiale a bâti son avenir grâce aux scieries Wood-Mizer
Sous Dan Radu, Romania
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Le parcours de la famille Bota, passée de l’élevage à une entreprise moderne de transformation du bois, illustre la transformation de la Roumanie rurale au cours des trois dernières décennies.
Dans la commune de Sadova, dans le comté de Suceava, où s’élèvent les majestueuses montagnes de Bucovine, vit une famille dont l’histoire est inspirante. Viorel Bota, chef de famille et propriétaire de Vasicon Star SRL, incarne l’esprit entrepreneurial roumain mêlant respect des traditions et volonté d’innovation.


« Nous vivons dans une région montagneuse. Ici, le bois fait partie de la tradition. Autrefois, notre principale activité était l’élevage. Aujourd’hui, nous faisons aussi du travail du bois, explique Viorel Bota. La nature est magnifique ici, surtout l’été. Quand on monte dans les montagnes, les paysages sont à couper le souffle. »


Du bétail au bois : pourquoi Viorel Bota a quitté l’industrie laitière
Viorel Bota n’avait jamais prévu de travailler le bois. Mais après la révolution de 1989, les nouvelles réalités économiques l’ont poussé à chercher une alternative à l’agriculture.
« Avant de travailler le bois, je travaillais dans une laiterie. Notre famille élevait du bétail, se souvient-il. Lorsque nous avons récupéré plusieurs hectares de forêt qui appartenaient autrefois à la famille, nous avons décidé de commencer à transformer le bois. »
C’était une question de survie. « L’agriculture ne permettait plus de faire vivre la famille, explique Viorel. J’avais une épouse, les enfants allaient à l’école : il fallait trouver autre chose. Et ici, il n’y a pratiquement que le bois. »


Des débuts modestes avec une seule scie : le chemin vers une ligne de sciage complète
Comme beaucoup d’entreprises en Roumanie dans les années 90, les débuts furent modestes.
« Nous avons commencé avec une scie circulaire basique. La scie était correcte, mais la technologie restait très rudimentaire », raconte Viorel.
Ces premiers pas, effectués aux alentours de 1992-1993, ont jeté les bases de l’entreprise familiale prospère d’aujourd’hui.
Un tournant décisif : la première rencontre avec Wood-Mizer
Un grand changement est intervenu lorsque Viorel a acquis sa première machine Wood-Mizer — même si elle était d’occasion.
« Un jour, dans les années 90, j’ai acheté une multi-lames Wood-Mizer d’occasion sur internet. Elle était en excellent état. La différence avec nos anciennes machines était énorme », se souvient-il.


Même comparée à une machine neuve, ses performances impressionnaient.
« Quiconque a déjà travaillé avec de vieilles scies circulaires et essaye une multi-lames Wood-Mizer, même d’occasion, voit immédiatement la différence. C’est un tout autre niveau. »


Une croissance progressive grâce à la réinjection des profits
La famille Bota a choisi de se développer lentement et prudemment, en investissant uniquement lorsque les moyens financiers le permettaient.
« Nous ne pouvions pas acheter une ligne complète d’un coup, c’était trop cher. Nous achetions une machine, nous la remboursions, puis nous en achetions une autre », explique Viorel.
Cette approche prudente est devenue un modèle de réinvestissement, de planification et de vision à long terme.






Creuser dans la colline — agrandir l’atelier
L’atelier s’est peu à peu agrandi jusqu’à manquer d’espace pour accueillir les nouvelles machines de la ligne de sciage. La solution ? Creuser dans la colline pour dégager de la place.
« Il pleuvait, la pente était raide. On avait trois ou quatre camions qui travaillaient chaque jour, et le lendemain tout avait glissé. Mais avec l’aide de Dieu, on y est arrivés », raconte Viorel.
Ce défi est devenu le symbole de la persévérance familiale.


Une entreprise familiale tournée vers l’avenir
Aujourd’hui, Vasicon Star SRL emploie dix personnes et joue un rôle essentiel dans la communauté locale.
« On attend les petits-enfants. Ils sont encore petits, mais on espère qu’ils apprendront le métier avec nous », sourit Viorel.


Quand l’entreprise soutient le village
Des sociétés comme Vasicon Star sont essentielles au développement des zones rurales. Comme l’explique Ciprian Muscă, président de l’Association roumaine des sylviculteurs :
« C’est le modèle idéal : le bois est transformé localement, les transports sont réduits, les émissions sont moindres. On crée des emplois locaux et on renforce les communautés. »


Wood-Mizer : le choix d’un professionnel
Viorel Bota ne doute pas de son choix d’équipement :
« C’est le meilleur matériel avec lequel j’ai travaillé. Si quelqu’un en a les moyens, qu’il choisisse Wood-Mizer. »
Un éloge d’autant plus fort qu’il émane de quelqu’un qui a connu à la fois les outils rudimentaires et les machines de haute technologie.






Le bois de demain, les défis d’aujourd’hui
Ciprian Muscă souligne l’importance du bois en tant que ressource renouvelable :
« L’avenir appartient au bois. C’est le seul matériau véritablement renouvelable. On peut construire durablement et protéger la nature. »
La filière forestière représente 3,5 % du PIB de la Roumanie, et les exportations de bois dépassent les 2 milliards d’euros par an. Mais les défis persistent :
• Une pénurie croissante de main-d’œuvre qualifiée
• Une méfiance du public envers les exploitants forestiers, malgré l’usage généralisé du bois
• Le changement climatique, qui impose l’introduction d’essences plus résilientes
« Les forêts font partie de notre histoire. Autrefois, le bois descendait la rivière jusqu’à Galați pour être exporté vers la Turquie et l’Orient », rappelle Muscă.
Cette tradition séculaire perdure aujourd’hui à travers des entreprises comme Vasicon Star.


Comment l’entrepreneuriat et la technologie revitalisent les zones rurales
L’histoire de la famille Bota ne se résume pas à une réussite économique. C’est avant tout une histoire de travail acharné, de résilience et d’ancrage profond dans la terre.
Dans un monde où la réussite est souvent définie par la vitesse et la taille, leur parcours offre une autre perspective : croissance organique, investissements tournés vers l’avenir, forte tradition et engagement envers la communauté.


Wood-Mizer peut être fier de soutenir de telles entreprises — des sociétés qui, au-delà du profit, revitalisent les régions rurales et promeuvent une utilisation durable du bois.
« Aujourd’hui, nous pouvons travailler selon les exigences de notre époque », conclut Viorel Bota.
Une phrase qui résume à elle seule tout le chemin parcouru — des scies manuelles aux technologies de pointe, de la survie à la réussite à long terme.


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